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  • 21 juin 2021

Mobiliser les défenses chimiques naturelles des arbres pour traiter nos eaux usées

  • Espace pour la vie, Jardin botanique
lab equipment with flasks and tubes

Des recherches menées par une équipe pluridisciplinaire de l’Université de Montréal, du Jardin botanique de Montréal ainsi que de Imperial College de Londres ont démontré qu’une plantation de saules irriguée d’eaux usées pouvait assainir des millions de litres, tout en générant de la biomasse valorisable.

Chaque année, le Canada doit gérer plus de 6 trillions de litres d’eaux usées municipales, dont environ 150 billions de litres sont rejetés sans traitement dans les eaux de surface vierges. Les saules tolèrent non seulement les « contaminants » présents dans les eaux usées, mais captent et utilisent même l’azote pour accroître leur biomasse de plus de 200 %. Ces forts rendements peuvent ensuite être une source renouvelable de bioénergie et de chimie verte.

Alors que les saules sont connus et utilisés depuis des siècles pour leur teneur en acide salicylique, duquel dérive l’aspirine, l’équipe de recherche a mis à profit des outils avancés de métabolomique pour explorer plus en détails la composition chimique de ces saules. Ils ont ainsi mis en lumière des molécules qui seraient liées à l’incroyable capacité des saules pour traiter de si grands volumes d’eaux usées.

Ce qui rend le tout particulièrement excitant est que ces molécules ont d’importantes propriétés bioactives au sein des arbres pour tolérer les contaminants et sont donc d’intéressants prospects pour la santé humaine ou l’agrochimie.

Pour en savoir plus sur cette étude : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969721032174

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