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Aventuriers urbains : enfourchez vos vélos à l’année!

Tout comme une vingtaine de nos ambassadeurs, Sandra prône le vélo comme moyen de transport principal.
Credit: Sandra Giasson-Cloutier
Sandra, ambassadeur vedette du mois d'octobre
  • Sandra, ambassadeur vedette du mois d'octobre
  • Bien au chaud pour profiter de l'air frais hivernal. © ENvironnement JEUnesse
Aventuriers urbains : enfourchez vos vélos à l’année!

En créant le Camp de base de la mission 1 000 jours pour la planète, Espace pour la vie a lancé un mouvement pour la biodiversité. Les ambassadeurs, des gens qui ont décidé d’afficher un geste qu’ils posent pour la planète, sont si inspirants que nous voulons partager avec vous leur histoire. Qui sait, peut-être serez-vous inspiré et deviendrez-vous à votre tour un ambassadeur!

Êtes-vous sur le point de ranger votre vélo? Sachez que, tels des guerriers urbains, certains citoyens continuent à rouler à vélo même sous zéro. Voici le portrait d’une ambassadrice du vélo d’hiver qui donne envie d’avoir les joues rouges en arrivant au boulot!

Moi mon vélo a beaucoup voyagé…

Près de 90% des cyclistes abandonnent leur vélo au mois de novembre1. Sandra Giasson-Cloutier n’en fait pas partie. Elle ne décramponne pas à la vue du premier flocon! Cet hiver, elle entame sa cinquième saison froide à vélo. Montréalaise depuis maintenant 10 ans, Sandra est native de l’Islet, dans Chaudière-Appalaches. La pétillante sportive affirme que ses parents ont joué un grand rôle dans son amour pour le grand air. Camping, chalet, randonnées à vélo : petite, elle a fait le plein de plein air!

Pour elle, adopter le vélo comme moyen de transport en ville, ça allait de soi. L’année où elle a été embauchée à ENvironnement JEUnesse, elle a décidé de ne pas remiser sa bicyclette à l’automne. Un collègue lui avait alors proposé de l’accompagner dans l’allongement de sa saison de vélo. C’est ainsi que Sandra a doucement glissé, à l’aide d’un mentor aux manœuvres habiles, dans le clan des adeptes du grand air froid sur deux roues. « C’est le plaisir d’être dehors et de prendre l’air qui m’apporte un équilibre au fait d’être en ville », s’exclame-t-elle.

Équipé pour ne pas avoir froid aux yeux

Roues à crampons, moyeu interne permettant de changer les vitesses sans que ça ne gèle et porte-bagage pour les sacs de transport, voilà les clés du confort selon Sandra. « Si tu n’as pas d’auto à déneiger, je pense que tu vas aimer ça aussi », ajoute-t-elle, rieuse. L’entretien est minime, car, elle laisse le soin de renipper son bolide aux mécaniciens professionnels. Tout comme on va porter son auto au garage pour y faire poser les pneus d’hiver quoi! Après tout, le vélo, c’est son véhicule.

Côté vêtement, on s’habille pour jouer dehors, tout simplement. « C’est mon équipement pour faire de la raquette, ou pour aller marcher. » Pour les journées venteuses, on ajoute les lunettes de ski, question de ne pas avoir froid aux yeux. Accessible donc, le vélo nordique!

Rêver sa ville complètement vélo

Les avantages de se lancer dans cette aventure sont nombreux. On économise, on évite de contribuer aux gaz à effet de serre, on garde la forme et on arrive pimpant au boulot. La popularité du vélo grimpe, mais certaines villes complètement vélo font rêver, comme Copenhague. Dans la capitale du Danemark, 37% des citoyens utilisent le vélo comme moyen de transport principal alors qu’on frôle les 2% à Montréal. « À Copenhague, lorsqu’il neige, on déneige d’abord les pistes cyclables, puis les trottoirs et enfin la route. Les gens se disent alors qu’ils vont prendre leur vélo d’abord. Ça, c’est vraiment un exemple de mentalité différente! » Sandra me confie que la plus grande difficulté avec le vélo d’hiver n’est pas l’équipement, mais le partage de la route. Automobilistes et cyclistes s’affrontent souvent ici. Le jour est peut-être venu d’organiser des discussions citoyennes pour repenser notre partage de la route?

En attendant, ENvironnement JEUnesse organise depuis 10 ans des randonnées d’hiver à vélo. L’événement, couplé au site informatif « 2 roues, 4 saisons », fait partie des initiatives reçues avec succès auprès du public. Une belle façon de briser la glace.

« Ça reste encore impressionnant, le fait de faire du vélo l’hiver. Être cycliste d’hiver, c’est un peu être les aventuriers urbains. Dans le monde, on a moins l’occasion d’explorer de nouveaux territoires. Alors, l’aventure citoyenne peut devenir ton mode de vie. »

1 L’État du Vélo au Québec. Rapport 2010 par Vélo Québec. Prochaine parution 2015.

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