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La fantastique odyssée des sondes Voyager

Vue d’artiste d’une sonde Voyager
Credit: NASA/JPL-Caltech
Artist's view of a Voyager probe
  • Artist's view of a Voyager probe
  • Volcanic eruption on Io photographed by Voyager 1
  • Close-up of the planet Jupiter with the moons Io on the left and Europa on the right
  • The planet Saturn seen by Voyager 2. We also see the presence of the moons Tethys and its shadow on the planet, Dione and Rhea.
  • Close-up of Mimas taken by Voyager 1. A striking resemblance with the Death Star in the movie Star Wars.
  • Details of the surface of Miranda photographed by Voyager 2
  • The planet Neptune and its Great Dark Spot
  • Family portrait of the planets of the solar system taken by Voyager 1
La fantastique odyssée des sondes Voyager

Le programme Voyager représente sans contredit la mission d’exploration planétaire la plus prolifique jamais lancée. Encore aujourd’hui, les deux sondes continuent leur vaillant travail en explorant les confins du système solaire.

Genèse du programme Voyager

Au cours des années 1970, les astronomes de la NASA veulent profiter de la position des planètes géantes du système solaire pour explorer ces astres lointains. Leur position permet alors de se servir de la gravité d’une planète pour propulser et accélérer une sonde vers la prochaine planète. C’est ainsi que sont lancées en 1977 les deux sondes Voyager.

Des volcans sur une lune de Jupiter

Voyager 1 est la première à survoler la planète Jupiter en mars 1979. Elle sera suivie quelques mois plus tard par sa consœur Voyager 2. Les sondes commencent alors à retransmettre des images de hautes résolutions pour l’époque. C’est le début d’une série de découvertes qui fascine encore les astronomes aujourd’hui. 

L’une des plus impressionnantes est la présence de volcans actifs sur la lune Io, qui est à peine plus grosse que notre Lune. La surface d’Europe, une autre lune de Jupiter, laisse présager qu’il y aurait un océan sous sa croûte de glace. Chose qui sera confirmée quelques années plus tard par la sonde Galileo.

En s’éloignant de Jupiter, Voyager 1 découvre aussi de minces anneaux autour de la planète.

La complexité des anneaux de Saturne

Le survol de Saturne l’année suivante réserve aussi son lot de découvertes. Les sondes dévoilent un système d’anneaux d’une grande complexité, subdivisé en milliers de plus petits anneaux. On voit même des poussières qui flottent au-dessus de ceux-ci.

L’atmosphère de la géante gazeuse se montre plus turbulente que prévu, ce qui nous offre des images d’une grande beauté.

En prime, des images rapprochées de la lune Mimas deviennent un magnifique clin d’œil à l’Étoile de la mort du film La Guerre des étoiles.

Par la suite, la trajectoire de Voyager 1 est modifiée pour la propulser au-dessus du plan orbital des planètes. Filant maintenant à une vitesse de plus de 61 000 km/h, la sonde est l’engin spatial le plus rapide que nous ayons jamais lancé dans l’espace.

Voyager 2 visite Uranus et Neptune

C’est Voyager 2 qui prend alors le relais de l’exploration planétaire en survolant Uranus en 1986. Cette fois-ci ce sont les lunes de la planète qui volent la vedette en montrant des surfaces marquées par de nombreux impacts. La palme revient à Miranda, qui possède d’immenses crevasses faisant un angle de près de 90 degrés. Certains astronomes croient que la lune aurait pu être détruite en plusieurs morceaux au début du système solaire pour ensuite se reformer.

En 1989, Voyager 2 boucle le grand tour des planètes en survolant Neptune. On découvre une planète ayant une atmosphère turbulente dans laquelle on enregistre les vents les plus violents du système solaire. On repère même des geysers d’azote sur la lune Triton.

Explorer les confins du système solaire… et au-delà

Les sondes Voyager poursuivent maintenant leur mission en explorant le milieu interplanétaire. Elles ont même atteint l’héliopause, l’endroit où la matière interstellaire domine. Elles deviennent ainsi les premiers engins à quitter le système solaire.

Pour prolonger la mission, plusieurs instruments ont été éteints pour économiser les piles atomiques à bord des sondes. Avant d’éteindre ses caméras, Voyager 1 a pris une saisissante photo de famille des planètes du système solaire. Les piles devraient permettre aux sondes Voyager de fonctionner jusqu’en 2025.

Pour en savoir plus sur cette mission, je vous invite à venir au Planétarium voir le film immersif Les sondes Voyager : le voyage sans fin.

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