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Les coulisses de l’Insectarium : un endroit hors du commun !

Les coulisses de l’Insectarium : un endroit hors du commun !
Credit: Espace pour la vie (Marika D'Eschambeault)
Les coulisses de l’Insectarium : un endroit hors du commun !
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Les coulisses de l’Insectarium : un endroit hors du commun !

Travailler dans ce que l’on appelle « l’arrière-scène » de l’Insectarium est vraiment fascinant ! Évidemment, il faut être un tant soit peu à l’aise avec les bestioles qui s’y trouvent… en fait : avec toutes les « bibittes » en général.

Chronologie d’une journée ordinaire

L’équipe des préposés entomologiques, c’est-à-dire des techniciens, est composée de 5 personnes qui voient au bien-être et à la survie des vedettes du musée, c’est-à-dire les arthropodes (insectes, araignées, millepattes, etc.).

Pour que l’expérience des visiteurs soit agréable, les premiers d’entre nous arrivent dès 6 h 30 pour faire le tour des vivariums en exposition et y apporter les soins quotidiens. Avant 9 h, heure d’ouverture de l’Insectarium, nous devons changer les fruits, arroser et remplacer les plantes au besoin, fournir de nouvelles plantes et fleurs aux fourmis Atta et nourrir les prédateurs (une ou deux fois par semaine, selon l’espèce).

À la suite de cette routine matinale, chaque préposé s’occupe des espèces dont il a la responsabilité. Certaines espèces sont élevées et entretenues ici à l’Insectarium, afin, par exemple, d’être présentées aux visiteurs.

Cependant, les espèces présentes dans les locaux appelés « laboratoires » sont bien peu nombreuses comparativement à celles qui se trouvent dans le quartier d’élevage au cœur des serres du Jardin botanique.

Une serre bien spéciale au Jardin botanique

Comme vous le savez certainement, le Jardin Botanique possède plusieurs serres pour la production de plantes. Deux d’entre elles sont dédiées à la production de plantes destinées aux insectes de l’Insectarium. C’est dans l’une de ces deux serres que se trouve l’essentiel de la collection vivante de l’Insectarium. Certains de ses hôtes sont de véritables joyaux vivants !

Phasmes (insectes bâtons), phyllies (insectes feuilles), cétoines (scarabées colorés), mantes religieuses, millepattes et autres occupent l’essentiel de mon temps à cet endroit. Certains de ces arthropodes ont besoin d’eau quotidiennement, d’autres de fruits, alors que certains insectes prédateurs ont besoin d’être nourris une ou deux fois par semaine seulement.

Même si la plupart des espèces sont élevées depuis longtemps et ne demandent que le maintien d’un cheptel respectable et nécessaire pour assurer une présence à longueur d’année dans le musée où ils sont transférés au besoin, d’autres font l’objet de tests, le but étant de les introduire dans le nouvel Insectarium qui subira une métamorphose complète dans les prochaines années. Certaines espèces sont inédites et ne se trouvent que très rarement dans des élevages de ce type à travers le monde… Mais ça, c’est une autre histoire!

Cette serre secrète, inaccessible aux visiteurs, notre « quartier d’élevage », est une véritable source d’émerveillement pour toute personne aimant des insectes. Côtoyer et bichonner ces bestioles au quotidien est un travail très stimulant qui me permet d’approfondir mes connaissances sur des groupes d’insectes que je croyais pourtant bien connaitre… Les voir, c’est y croire !

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