- 12 Mai 2011 - Biodôme : Coulisses du Biodôme
Plusieurs corps de métiers sont représentés au Biodôme, afin d’assurer le bon fonctionnement de cette attraction qui chaque année, offre à près de 800 000 visiteurs une expérience immersive à travers certains des plus beaux écosystèmes des Amériques. Le métier d’aquariste, officiellement présenté sous le nom de préposé aux collections aquatiques, compte parmi les moins connus et les moins visibles. Au nombre de douze, les aquaristes du Biodôme se répartissent dans quatre zones distinctes : la forêt tropicale humide, l’érablière des Laurentides, le golfe du St-Laurent et les régions subpolaires. Les poissons et les oiseaux des zones aquatiques sont leur spécialité. En tout plus de 2 000 individus qu’il faut nourrir et dont il faut prendre soin.
À quoi ressemble la journée de travail d’un aquariste?
Elle débute en général à 6 h du matin. Une première inspection des écosystèmes est réalisée pour s’assurer que tout est normal. Puis travaillant en équipe de 2 ou 3, les aquaristes planifient leur journée. Le nettoyage des habitats sera effectué avant l’ouverture au public. Par la suite, selon les responsabilités des équipes, plusieurs activités quotidiennes sont prévues à l’agenda.
Un agenda aux tâches diversifiées
Les manchots sont ainsi nourris quotidiennement à 10 h 30 et à 14 h 30. Chaque manchot a ses habitudes, et adopte un comportement qui lui est propre lorsque le personnel qui les nourrit, rentre dans l’habitat. D’où l’importance de connaître chacun d’entre eux… et d’être à l’affut des changements de comportements. La nourriture doit également être préparée pour tous nos résidents en aquariums : que ce soit pour les bassins de réserve, ceux d’élevage, les aquariums de la forêt tropicale et de la forêt laurentienne... sans oublier les carpes Koï du Jardin botanique qui durant l’hiver, trouvent un hébergement temporaire au Biodôme.
Trois fois par semaine, les aquaristes plongeront également dans le bassin du Golfe du Saint-Laurent, un bassin de 2,5 millions de litres d’eau de mer où la température est maintenue à environ 10 degrés Celsius et où évoluent des centaines de poissons, parmi lesquels l’esturgeon noir, la grande raie, l’aiguillat commun, etc. Au cours de ces plongées, les aquaristes enlèveront les algues, nettoieront, remueront le fond du bassin. Observateurs privilégiés, les aquaristes peuvent également alerter l’équipe vétérinaire lorsqu’ils remarquent des blessures, des comportements inhabituels chez les animaux. Un travail qui s’effectue sans relâche, 365 jours par an… Diverses formations peuvent mener à ce métier : biologie marine, inventaire de la faune, DEC en santé animale. Les postes sont toutefois plutôt rares au Québec.
J`ai trouvé que d`être aquariste au biodôme serais parfait pour moi alors, je me demandais s`il serait possible de me dire où je pourais trouvé la documentation sur ce métier pour en faire ma futur proffession !
Merci!!
Bonjour Madame Boudreault,
Plusieurs formations sont offertes : biologie marine, inventaire de la faune, DEC en santé animale. Vous pouvez vous renseigner auprès de l'Université du Québec à Rimouski pour la formation en biologie - sciences marines ou consulter le site suivant pour des formations en techniques de santé animale : http://www2.inforoutefpt.org/guide/det_prog_col.asp?QProg=145.A0
Sachez toutefois que les postes d'aquaristes sont très rares au Québec.
Merci pour votre message et bonne journée,
Bonjour
J'ai lu que vous aviez des maquereaux dans un bassin . Or je me pause une question de pêcheur . En effet une personne écrit sur un forum de pêche qu'il est inutile de remettre cette espèce à l'eau quand on l'a pêché car elle ne survie pas .... Selon moi c'est absurde , je veux bien qu'elle soit plus fragile que d'autre mais de la à dire qu'il meurent tous ???? Préconiser une manipulation rapide les mains mouillées me paraitrait plus judicieux ... Je cherche donc l'avis de spécialistes de la question pour infirmer ou confirmer ce point de vue ....
Cordialement
Bonjour monsieur Olivier,
Je peux vous confirmer que les maquereaux supportent très bien une remise à l'eau en autant qu'elle soit rapide et que la blessure causée par l'hameçon ne touche pas les branchies. Les maquereaux que nous avons eu au Biodôme avaient d'ailleurs tous été pêchés à la ligne par le personnel de l'Aquarium de Boston, en prenant comme précaution additionnelle d'enlever l'ardillon de l'hameçon.
Merci de votre intérêt pour Espace pour la vie,
Serge Pépin, conservateur des collections animales
Biodôme de Montréal
merci beaucoup pour votre réponse , ça confirme ce que je pensais et les fausses vérités qui circulent sur le net
au plaisir