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Nouvelle tendance au jardin

Jardin potager de l'école Garneau.
Credit: Sentier Urbain (Élizabeth Deit)
Jardin potager de l'école Garneau
  • Jardin potager de l'école Garneau
  • Jardin potager de l'école Garneau
  • Halicte verte (Agapostemon virescens)
Nouvelle tendance au jardin

La tendance est à la valorisation des processus naturels qui sont à l’œuvre au jardin. Les abeilles, les coccinelles et les syrphes ne sont plus des intrus, mais des auxiliaires utiles qui effectuent la pollinisation des fleurs ou le contrôle des ravageurs des plantes. Les vers de terre et les micro-organismes du sol sont de valeureux recycleurs, qui transforment la matière organique et libèrent les éléments nutritifs pour les plantes. Mis à part quelques inconvénients, on reconnaît aux « mauvaises herbes », désormais qualifiées au pire d’« herbes indésirables », une foule de propriétés écologiques. Elles couvrent et ameublissent le sol, elles hébergent les auxiliaires.

Un écosystème en plein mouvement

Les mentalités évoluent. Le jardin n’est plus perçu comme un décor statique et indépendant du milieu environnant, mais comme un écosystème dynamique qui s’inscrit dans le tissu urbain et périurbain. Il s’agit tout de même d’un écosystème particulier, qui est soumis au bon vouloir du jardinier. Maître d’œuvre de son territoire, il agit à la fois sur les facteurs abiotiques en modifiant les conditions naturelles de l’environnement (ensoleillement, sol, climat, précipitations…) et sur la biocénose en implantant ou en éliminant des espèces végétales et animales.

Agir pour la santé de son jardin

Le jardinier est donc responsable de la biodiversité présente sur son lopin de terre. Il intervient de façon à maintenir l’équilibre naturel de l’écosystème. Il enrichit la terre avec des matières organiques qui nourrissent les micro-organismes du sol. Il introduit des plantes mellifères qui attirent les pollinisateurs et les prédateurs. Il évite les pesticides qui modifient l’équilibre du milieu. Il ne fait plus systématiquement la guerre aux pissenlits qui attirent les insectes pollinisateurs à un moment de l’année où les fleurs mellifères se font rares…

Un programme « tendance » et bon pour votre jardin

Ceux et celles qui sont « tendance » devraient s’inscrire au programme Mon jardin Espace pour la vie. En plus de donner accès à des informations utiles pour le jardinier, ce programme valorise les actions pour la biodiversité. C’est l’occasion de joindre le mouvement d’une communauté de jardiniers écoresponsables, qui veulent construire la trame verte de demain. Celle qui favorise la biodiversité, qui assainit l’eau et l’air, qui tempère le climat et qui nous rapproche d’une nature apaisante. 

Mon jardin Espace pour la vie

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