- 26 Juillet 2011 - Insectarium : Champions de la nature
Savez-vous ce qu’ont en commun certains insectes, tels que les abeilles, les fourmis, les papillons, les coléoptères, les oiseaux comme le colibri et quelques mammifères ? Ce sont des pollinisateurs !
La pollinisation, des conséquences directes sur notre alimentation
En récoltant et en transportant du pollen de l'anthère (mâle) au stigmate (femelle) d'une fleur, ces animaux jouent un rôle écologique indispensable à l'équilibre de la nature et à la production alimentaire dont bénéficie directement l'être humain. Sans la pollinisation, plusieurs plantes seraient incapables de se reproduire et la chaîne alimentaire en serait directement affectée. On estime qu'une bouchée sur trois de ce que nous mangeons, provient de la pollinisation. Pensons aux fruits, aux épices, aux condiments et au chocolat par exemple. Sans la pollinisation, nous manquerions rapidement d’aliments, de médicaments, bref de plusieurs éléments dont nous avons besoin pour vivre et survivre. Le déclin des populations des pollinisateurs est donc sans contredit une menace majeure pour la diversité biologique en Amérique du Nord et de la planète en entier.
Les abeilles, nos amies ?
Les abeilles, dont l’abeille domestique et les bourdons, sont reconnues comme des pollinisateurs par excellence à cause de leur comportement de butinage. La diminution des colonies d’abeilles domestiques, telle que rapportée dans les médias au cours des dernières années, nous incite à réfléchir sur l’importance de l’ensemble des pollinisateurs. Saviez-vous que près de 80 % des plantes à fleurs ont besoin des pollinisateurs pour la production de fruits et de graines? Plusieurs facteurs contribuent au déclin des pollinisateurs, tels que la diminution, la dégradation et la perte des habitats où ils trouvent leurs ressources alimentaires et où ils érigent leurs sites de nidifications et de reproduction. L’utilisation intensive de pesticides et d’herbicides influence également considérablement la perte de la biodiversité pollinisatrice.
Protéger nos pollinisateurs
Depuis quelques années, plusieurs autorités, dont des chercheurs et des apiculteurs, ont mis sur pied différentes campagnes de sensibilisation pour faire connaître et protéger les pollinisateurs dans les Amériques et en Europe. En étant sensibilisés aux enjeux reliés à la pollinisation, nous pouvons contribuer à la sauvegarde des pollinisateurs par de petits gestes simples, par exemple éliminer l’utilisation des pesticides et d’herbicides et planter des variétés de végétaux qui fleurissent du printemps à l'automne. Avons-nous suffisamment piqué votre curiosité ? Pour en apprendre davantage sur ces agents de reproduction de la vie, consultez Insectes et autres arthropodes, sur le site Internet de l'Insectarium de Montréal.
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Je marche au jardin botanique régulièrement depuis des années et j'ai été agréablement surprise de voir que la navette du jardin ait été supprimée l'an dernier et sincèrement j'aimerais que la suspension du service soit maintenue encore cette année, car je trouve que ça fait du bruit, et rend la balade à pied moins agréable, toutefois je comprends bien que des personnes à mobilité réduite en soit privée,, mais peut-on leur offrir une visite avec un caddy ou mettre à leur disposition des chaises roulantes adaptées?
Deuxième point que je voudrais soulever, je trouve la course des joggeurs très dérangeante, il me semble que le parc Maisonneuve offre un parcours aussi intéressant et adapté à leur besoin.de plus il est juste à côté.
J'ai une question qui concerne les abeilles, y a-t-il une ruche au jardin botanique, ce serait l'environnement idéal!
Merci de votre attention!
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Les personnes à mobilité réduite, les familles avec jeunes enfants et certains touristes qui disposent de peu de temps pour visiter le Jardin botanique ont en effet été déçus de l'interruption du service de balade. Nous travaillons actuellement sur un projet de balade électrique, plus petite, très silencieuse et peu polluante. Nous espérons pouvoir faire des essais d'ici la fin de l'été 2012, pour pouvoir offrir un service plus intéressant en 2013.
Quant aux joggeurs, nous avons demandé aux organisateurs de groupes de plein air d’utiliser le Parc Maisonneuve. Nos agents de sécurité interviennent sur le site quand nos directives ne sont pas respectées, mais nous continuerons toutefois à tolérer les joggeurs qui viennent au Jardin sur une base individuelle, et qui restent sur le chemin de ceinture.
Quant à votre question sur les ruches, sachez que l’Insectarium a deux ruches qui permettent aux visiteurs d’observer ces fabuleux insectes en train de travailler. La première a été implantée en 1992 et la seconde, avec l’exposition Cités grouillantes. Les ruches sont retirées pour l’hiver et elles sont généralement de retour à la fin avril.
Bonne continuation