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Célébrer l’entomophilie par la danse

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En collaboration avec le Conseil des arts de Montréal, l’Insectarium accueillait en 2024 l’artiste multidisciplinaire Claudia Chan Tak, pour une résidence de six mois. Formée en arts visuels et en danse contemporaine, elle a exploré le pays de ses ancêtres malgaches à travers le prisme des insectes. Au printemps de la même année, l'Insectarium a aussi filmé une création d'Éliane Jacques, finissante à l'École supérieure de ballet du Québec.

La nostalgie du papillon malgache

Au cours de sa résidence, Claudia Chan Tak souhaitait explorer le pays de ses ancêtres malgaches à travers le prisme des insectes.

« Toucher et observer les insectes de près a transformé ma compréhension du mouvement que je souhaitais explorer dans ce spectacle ; j’ai surtout compris la gravité, le poids, la délicatesse, l’instinct, les réflexes et la vulnérabilité des insectes. »
- Claudia Chan Tak

Heureuse coïncidence, plusieurs espèces uniques à Madagascar se trouvent alors en élevage à l’Insectarium, permettant une expérience privilégiée qui réveille chez Claudia fierté et amour envers ses origines. Cette quête identitaire devient au fil de sa démarche un hommage émouvant à sa grand-mère. La scénographie du spectacle est d’ailleurs composée principalement de textiles réalisés par sa mère, selon la tradition familiale.

À l’automne 2024, Claudia, quatre interprètes en danse et deux musiciens présentent La nostalgie du papillon malgache à l’Espace Transmission, dans le Plateau-Mont-Royal.

Ce court documentaire vous transporte dans le processus de création de Claudia Chan Tak :

La danse nuptiale de l'araignée sauteuse

Éliane Jacques s’inspire de l’araignée sauteuse dans cette parade créée lors d’une courte résidence de création réalisée en juin 2023. Elle est alors finissante à l’École de ballet supérieur du Québec. Sa réflexion sur la place des insectes dans nos vies remonte toutefois à quelques années, lorsque germe ce projet de chorégraphie.

« La parade nuptiale est un aspect particulièrement intéressant de la vie des araignées sauteuses, qui comporte beaucoup de similitudes avec ma vie de danseuse. On y retrouve plusieurs mouvements de jambes, de tête et de bras, ainsi qu'une rythmique qui rappelle vraiment des mouvements de danse, et qui peuvent donc se recréer en chorégraphie. »
- Éliane Jacques

Lors de sa résidence, Éliane observe des araignées, mais aussi des chrysomèles grenouilles et des mantes orchidées pour inspirer son œuvre. La captation d’Éliane interprétant sa danse nuptiale a eu lieu au printemps 2024, tout juste avant qu’elle rejoigne les Grands Ballets Canadiens.

Voyez la performance d’Éliane dans ce court documentaire :