Espace pour la vie souhaite faire une mise au point suite aux fausses informations diffusées dans les médias depuis hier concernant son service. Si celui-ci procède effectivement à une réorganisation du travail, aucune fusion du Biodôme, de l’Insectarium, du Jardin botanique et du Planétarium Rio Tinto Alcan n’est envisagée. Ces quatre institutions prestigieuses de la Ville de Montréal continuent d’exister, de se développer et de former, ensemble, le plus grand complexe muséal en sciences de la nature au Canada. La vocation scientifique des institutions est, et demeurera, une priorité pour la Ville de Montréal. La manière dont elle gère son service et ses effectifs est sa prérogative.
Cette nouvelle organisation du travail, inspirée de celle des plus grandes institutions muséales d’ici et d’ailleurs, reflètera davantage les missions fondamentales communes de ses quatre institutions, à savoir la conservation, la recherche et l'éducation. Elle permettra de renforcer la collaboration et le partage d’expertise entre les institutions, misant d'avantage la préservation de la biodiversité et sa mise en valeur.
La modernisation de son modèle de gestion permettra également de partager les bonnes pratiques au sein de ce service de la Ville de Montréal, d'éviter les dédoublements administratifs, d’accroître l’efficacité et de mieux concilier la réalisation de la mission avec la capacité de payer des citoyens et l’accessibilité des institutions pour le grand public.
Rappelons qu’Espace pour la vie a accueilli, en 2016, quelque 2 millions de visiteurs, soit 23 % de plus qu’en 2011. Le taux de satisfaction des visiteurs, selon un sondage Léger effectué en 2016, est de 99 %.
Les institutions sont également très présentes sur la scène internationale, pensons notamment à la Déclaration sur l’éthique de la biosphère, rédigée en collaboration avec le Museum national d’histoire naturelle de Paris et présentée lors du congrès de l’International Union for Conservation of Nature, à Hawaï, en septembre dernier; à la toute récente initiative de l’Insectarium, en collaboration avec la Fondation Suzuki et la Commission de coopération environnementale, qui a permis à la Ville de Montréal de devenir la première ville québécoise engagée dans le programme trinational Mayor’s Monarch Pledge; ou encore à la 14e Conférence internationale sur les phytotechnologies que Montréal accueillera en septembre prochain.
Les institutions font par ailleurs l’objet d’un programme d’investissement majeur depuis quelques années, notamment avec les grands projets que sont le Planétarium Rio Tinto Alcan, la Migration du Biodôme, la Métamorphose de l’Insectarium, le programme de réfection patrimoniale du Jardin botanique ou encore le Parcours des phytotechnologies, visant à mettre en valeur l’expertise des chercheurs du Jardin.
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