Year
Your garden
Biodiversity Garden
Bird Garden
Monarch Oasis
Edible Garden
Testimonial
J'ai toujours aimé les plantes. Adolescente, j'herborisais le long de la voie ferrée avec les guides Fleurbec. Toute la beauté du monde pour moi s'y concentrait. J'ai eu de tout petits jardins format boîtes à fleurs, un jardin pioché dans les fentes du béton et, bien entendu, j'ai toujours eu des visées expansionnistes : dans la ruelle, le trottoir...le jardin des voisins, même. J'ai d'ailleurs déminéralisé les stationnements à l'arrière et sur le côté de la maison quand nous nous sommes installés pour faire plus de place à la verdure et aux petites bêtes. Il n'y a jamais assez de vert, de beauté.
Ce que j'aime surtout, ce sont les surprises, les plantes qui se ressèment là où je ne les attendais pas, l'oriole, la tourterelle ou le colibri qui me font faire le saut, le grand porte-queue du céleri que je n'ai pas le temps de photographier, la libellule qui se pose dans le bain d'oiseau. Ça me réconcilie avec le monde. Ça me donne espoir à une époque où il me semble y avoir mille raisons de désespérer.
Et puis, le jardin, c'est une porte entrouverte sur la ruelle, sur ses habitants, sur ses passants (à deux ou quatre pattes). On se dit bonjour, on me pose des questions, on jase un peu. J'ai mes habitués qui viennent se rincer l'oeil et qui me disent parfois merci. Ça me rend heureuse de croire que mon jardin apporte un peu de lumière dans leur journée. Parfois même un peu plus : une laitue ou quelques tomates ;)
Je ne pourrais pas vivre sans jardiner. Voilà, c'est dit.