Le loup de l'Atlantique ne possède pas de vessie natatoire ce qui le force à demeurer dans les fonds marins. En effet, puisqu'il ne possède pas cet organe gazeux, il se trouve à être plus lourd que l'eau donc dès qu’il cesse de nager il redescend. On le qualifie ainsi d’espèce démersale (qui vit au fond).
Ce poisson vit en solitaire, souvent caché entre les pierres ou dans des crevasses. Son mode de vie le protège des prédateurs.
Les alevins restent près du fond jusqu'à ce que leur sac vitellin (réserve de nourriture) soit résorbé. Par la suite, ils ne s'éloignent pas beaucoup du site de frai. Il est possible que le mâle protège non seulement les œufs mais également les alevins.
Le loup de l'Atlantique vit à des températures voisines du point de congélation et pour résister à ce froid, il possède la faculté de synthétiser (produire) des protéines antigel. Cette faculté intéresse vivement l’industrie médicale, pharmacologique et alimentaire.
Sa peau peut être transformée en un cuir attrayant pour l’industrie du meuble, du vêtement et de la reliure.
Toutes les espèces de loups (tacheté, atlantique, denticulé, …) font face à un déclin drastique de leur population. Ce déclin inquiétant serait lié aux techniques actuelles de pêche aux poissons de fond. Pour cette pêche on utilise des chaluts, des filets qui détruisent l'écosystème lorsqu’ils traînent sur le fond marin.
En fait, toutes les surfaces des fonds marins commercialement exploitables ont été, à un moment ou à un autre, touchées par des traits de chaluts. Or les loups ont besoin des abris offerts par le fond pour se cacher mais encore plus pour couver leur masse d'œufs.