Asclépiade incarnate

Les Iroquois utilisaient les fibres de l'asclépiade pour fabriquer des cordes, des filets, des courroies et des ceintures. Les Premières Nations l'utilisaient aussi en infusion dans l'eau du bain pour reposer le corps et la tisane était utilisée pour expulser les vers intestinaux. L'asclépiade incarnate, comme l'asclépiade commune, présente un certain intérêt culinaire. Les jeunes pousses, les jeunes feuilles, les boutons floraux et les jeunes fruits se mangent cuits. Il est préférable de les faire bouillir à deux reprises, en changeant l'eau, pour enlever l'amertume du latex qui augmente avec la maturité du plant. Il est donc recommandé de les récolter assez tôt, de la mi-mai à la fin juin. Les fruits se récoltent en juillet. On conseille d'utiliser l'asclépiade commune pour la consommation humaine plutôt que l'asclépiade incarnate, car cette dernière est moins répandue. La majorité des espèces d'asclépiades contiennent un glucoside qui agit sur le coeur et qui est potentiellement toxique pour le bétail et les humains. Il faut donc les consommer avec modération.