Robe blanche estivale
Au printemps, une peinture spéciale à base de chaux est appliquée sur les serres. Elle a pour effet de réfléchir une partie des rayons solaires, ce qui contribue à abaisser la température. À l’automne, le produit est enlevé à l’aide d’un acide doux non dommageable pour l’environnement.
L’éclairage, gracieuseté de la nature
Dans les serres d’exposition, l’éclairage est naturel tout au long de l’année. Seules quelques lampes s’allument en fin de journée pour laisser au visiteur le plaisir de découvrir les plantes sous un autre jour.
L’irrigation, une pluie artificielle
Dans les serres d’exposition, l’irrigation est généralement manuelle et vise à combler les besoins des différentes plantes. De plus, les horticulteurs tiennent compte de l’orientation de la serre : les sols du côté sud sèchent plus vite que ceux du côté nord et sont donc arrosés plus souvent. La fréquence plus ou moins grande des arrosages permet de maintenir le taux d’humidité désiré. Par exemple, la serre des forêts tropicales humides peut être arrosée jusqu’à trois ou quatre fois dans une même journée. La serre des fougères, la serre des plantes tropicales alimentaires et la serre Molson sont équipées d’un système d’irrigation automatique.
Le contrôle des indésirables
Pour contrôler les ravageurs des végétaux tout en limitant son empreinte écologique, le Jardin botanique de Montréal a mis en place un programme de lutte intégrée. Les résultats obtenus dans les serres d’exposition sont excellents.