Utilisez les pesticides à faible impact en dernier recours. Optez d'abord pour les méthodes de contrôle culturales, physiques, mécaniques et biologiques.
Culturales
Ce sont les méthodes de culture qu'on utilise pour améliorer les conditions de croissance des végétaux tels la taille d'éclaircissage, l'utilisation de paillis, de compost et d'engrais naturels, etc.
Physiques et mécaniques
Les méthodes de contrôle physiques et mécaniques reposent sur l'utilisation d'outils, d'appareils, de pièges, d'appâts, de barrières physiques et la cueillette manuelle pour éliminer ou contrôler le développement des organismes nuisibles. Par exemple :
- taille des parties malades ou infestées de ravageurs;
- jet d'eau sous pression pour déloger pucerons et acariens;
- eau bouillante, brûleur à gaz propane ou à infrarouge pour brûler les plantes indésirables;
- outils manuels, mécaniques et à pression d'eau qui facilitent l'extraction des herbes indésirables;
- appâts et pièges pour attirer et emprisonner les limaces, les perce-oreilles et les guêpes;
- couverture flottante (agrotextile) pour protéger les choux contre l'altise du chou.
Biologiques
Il est possible d'employer des organismes vivants (insectes, acariens, micro-organismes) pour contrôler le développement de certains ravageurs. Par exemple, l'application de nématodes sur les pelouses peut aider à limiter les dégâts causés par les vers blancs.
L'introduction d'organismes prédateurs ou de parasites est pratique courante pour la production en serre. Dans nos jardins, elle est toutefois plus limitée. On aura donc avantage à attirer et à protéger les organismes bénéfiques déjà présents dans nos plates-bandes et nos potagers.