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Nathalie R. Le François, océanographe

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Nathalie R. Le François
Nathalie R. Le François

Conseillère scientifique et chercheure au Biodôme depuis 2009, Nathalie R. Le François est océanographe et physiologiste de la conservation. Elle étudie comment les poissons et invertébrés réagissent aux contraintes environnementales en évaluant leurs réponses physiologiques et comportementales.

  • Océanographe
  • Écophysiologiste des poissons
  • Professeure associée à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et à l’Université Laval
  • Chercheure et conseillère scientifique

Affiliations :

Domaines de recherche et d'expertise

  • Physiologie et aquaculture de la conservation chez les poissons (Moxostomidés, Anarhichadidés, Salmonidés, Gadidés, Notothenioïdes (poissons de l’Antarctique)).
  • Développement d’un appât alternatif écoresponsable pour les pêcheries commerciales de crustacés
  • Identification de marqueurs de santé animale chez les poissons sauvages et en captivité

  • Ajustements physiologiques et restrictions alimentaires chez les poissons (Salvelinus sp. et Anarhichas sp.)
  • Zootechnie appliquée à la reproduction (cryopréservation, contrôle de la photopériode etc.) et aux stades de développement précoces (embryon, larves et juvéniles)
  • Bioremédiation du milieu aquatique : culture et biofiltres de macroalgues et dénitratation sur soufre
  • Systèmes de support à la vie aquatique, aquaculture et développement durable

 

Formation

Doctorat en océanographie, 1998
INRS Océanologie/Université du Québec à Rimouski (UQAR) 

Baccalauréat en biologie, 1991
UQAR

Physiologie et aquaculture de conservation

Nathalie R. Le François est une spécialiste des organismes aquatiques de climat froid et tempérés qui sont exploités, menacés ou cultivés. Elle étudie leurs cycles de vie, leurs besoins physiologiques (reproduction, nutrition, croissance, etc.) et les effets des changements environnementaux tel que les teneurs en oxygène, la température et/ou l’abondance de nourriture sur leurs performances (croissance, survie, reproduction etc.).

Le maintien en captivité d’organismes aquatiques en conditions optimales et contrôlées lui permet d’étudier les poissons par une approche s’inspirant de l’aquaculture de la conservation, notamment pour les espèces menacées que sont le loup atlantique, le loup tacheté et le chevalier cuivré.

Par exemple, elle étudie les liens entre les changements climatiques (élévation de la température) et le déclin des Anarhichadidés et des poissons des glaces de l’Antarctique. Elle s’intéresse également à la conservation des ressources marines et travaille activement à l’dentification d’une alternative écoresponsable aux appâts traditionnels utilisés dans les pêcheries commerciales aux crustacés (homard américain et crabe des neiges).

Au Biodôme, elle collabore également à des efforts en santé animale, au développement de systèmes de support à la vie aquatique, à la zootechnie et au développement de culture de macroalgues.