Menu global

Carnet horticole et botanique

Fécondation des fleurs

Français
Fécondation des fleurs – les fleurs mâles et femelles du potiron sont portées sur le même plant
Photo : Jardin botanique de Montréal (Gilles Murray)
Cucurbita pepo 'Baby Bear'

Certaines plantes ont des fleurs unisexuées. Leurs fleurs mâles et femelles peuvent être portées sur des plants différents (ces plants sont appelés dioïques) ou sur le même plant (ce sont des plantes monoïques).

D'autres ont des fleurs hermaphrodites; c'est-à-dire que chaque fleur comporte des organes mâles (étamines) et femelle (pistil). C'est le cas de la majorité des plantes à fleurs.

La fécondation peut se produire entre fleurs différentes (fécondation croisée). Le vent et les insectes, entre autres, transportent le pollen d'une fleur à l'autre.

La fécondation peut se produire entre le pollen et l'ovule de la même fleur: on dit qu'il y a alors autofécondation.

Principes généraux de la fécondation des fleurs

Ces quelques principes généraux s'appliquent à toutes les espèces de légumes :

  • L'isolement des cultivars différents – pour éviter qu'ils ne soient fécondés par des indésirables – se fait en les espaçant selon une distance spécifique propre à l'espèce.
  • L'isolement des différents cultivars peut se faire dans le temps lorsque la floraison ne se produit pas au même moment.
  • L'isolement peut se faire à l'aide d'une barrière mécanique (toile claire) visant à couvrir les fleurs avant qu'elles ne s'ouvrent.
  • Pour tous les légumes cultivés, il faut prélever les graines sur un fruit qui possède les caractéristiques du cultivar qui nous intéresse. La forme, la grosseur, la couleur doivent être prises en considération et toutes autres spécificités mentionnées du cultivar choisi.
  • Il est préférable de cueillir les semences sur plusieurs plants plutôt que sur un seul afin de ne pas limiter la production et de diversifier la source. Les semences sont toujours cueillies sur des plantes exemptes d'insectes et de maladies.

 

Texte adapté d'un article de Nathalie Leuenberger, Quatre-Temps, vol. 23, no.4.