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Alain Cuerrier

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Alain Cuerrier
Crédit photo : IRBV / Amélie Philibert
Alain Cuerrier
  • Alain Cuerrier
  • Camp de base du Parc national des Monts-Torngat
  • Rhodiola rosea (orpin rose)
  • Interview sur les sites de récolte à l'aide de carte à Nain, Nunatsiavut (Labrador). Laura Siegwart Collier (étudiante à MUN), Wilson Jararuse (interprète) et Verona Ittulak (aînée de Nain)

Domaines des recherche et d'expertise

  • Ethnobotanique
  • Ethnoécologie
  • Plantes médicinales
  • Impact de la cueillette sur la biodiversité
  • Changement climatique dans l’Arctique canadien

Formation

Ph.D. Sciences biologiques, 1998
UdeM 

À propos de mon travail

Ethnobotaniste, mon domaine de recherche est à la confluence de l’être humain, du monde animal, du monde végétal et de leurs habitats ou biomes.

Je travaille sur la vision qu’ont les Premières Nations du Québec des animaux, des végétaux et du paysage. Je me penche plus particulièrement sur leur utilisation des plantes, qu’elles soient traditionnelles, médicinales ou alimentaires. Le lien identitaire des communautés des Premières Nations avec les milieux naturels est très fort. L’objectif de mes travaux est de documenter, conserver et redonner à ces communautés leur savoir en perdition car essentiellement transmis par l’oralité.

Mes outils de travail? Du papier, un crayon et une enregistreuse! Sur le terrain, je réalise des interviews individuelles ou des groupes de discussions au sein des communautés (Cris, Innus, Inuit, etc.) avec lesquelles je travaille en partenariat. Je me rends également avec elles en forêt ou dans la toundra afin qu’elles puissent identifier et nommer les plantes qu’elles utilisent. Parfois ces échanges m’emmènent à concevoir des projets en écologie ou en pharmacologie.

En laboratoire, je cherche par exemple à réduire le fort taux de diabète des Premières Nations. Pour ce faire, je conjugue savoir traditionnel, science et analyses des plantes identifiées par les communautés comme ayant un potentiel antidiabétique.

Pourquoi j’aime la recherche

Respectueux et patient de nature, j’établis de bons contacts avec les Premières Nations et nos échanges m’apportent beaucoup de connaissances. Je me sens comme un étudiant! J’aime aussi le fait que mes travaux puissent contribuer à la sauvegarde d’un savoir aujourd’hui en perte dans un contexte d’érosion bioculturelle.

À l’avenir, j’aimerais créer des outils pour aider les jeunes des Premières Nations à garder leurs langues et faire plus de sensibilisation au sujet de leurs droits. Je fais mon travail avec les communautés et pour les communautés. Je ne suis pas là pour voler un savoir mais pour aider à le perpétuer.

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