L’asclépiade commune porte bien son nom, car c’est la plus commune des asclépiades indigènes au Québec.
Le nom scientifique de l’espèce « syriaca », qui signifie de Syrie, est déroutant car cette asclépiade est exclusivement nord-américaine. Ce nom lui aurait été octroyé suite à une confusion lors de sa description botanique en 1635. En français, elle est souvent appelée petits cochons ou cochons de lait.
Une favorite des jardins à papillons, car elle constitue une plante hôte et une plante nectarifère pour le monarque (Danaus plexippus plexippus). La chenille du monarque se nourrit exclusivement de feuilles d’asclépiades. Elle possède de larges feuilles épaisses qui sont produites en paires opposées sur la tige. Ses fleurs, très parfumées, vont du rose léger au pourpre fade, et sont disposées dans une inflorescence presque sphérique. Les gros fruits, en forme de fuseau, paraissent gonflés à maturité. Ils sont bosselés, rugueux et couverts d’une pubescence laineuse.
L'asclépiade commune pousse surtout dans les sols pauvres et secs, souvent dans des milieux qui ont été perturbés, tels que les bords de routes et les champs abandonnés.
Elle se reproduit aisément par semences, mais aussi par la formation de tiges souterraines (rhizomes) qui s’étendent horizontalement et produisent de nouvelles plantes là où elles émergent du sol. Elle peut donc coloniser facilement un espace, et possiblement devenir envahissante. Elle forme souvent de grandes colonies dans les champs et les terrains vagues du centre à l’est du Canada et des États-Unis.
Hauteur : 90 à 120 cm
Largeur : 40 cm
Floraison : rose léger à pourpre fade, odorante, en juillet-août
Attraits pour la faune : attire les papillons et les pollinisateurs
Voir aussi les asclépiades indigènes du Québec