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Petit lexique pour le choix de vos semences

Petit lexique pour le choix de vos semences
Credit: Catherine Gagnon-Mackay (Semences du Portage)
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Petit lexique pour le choix de vos semences

Rédigé le 5 février 2018

Semences biologiques ou non biologiques, semences à pollinisation libre ou hybrides de type F1 ; ces critères semblent anodins, mais si vous souhaitez préserver la biodiversité ou récolter vos propres graines afin de les conserver, certains types de semences sont à privilégier. Petit lexique explicatif.

Pollinisation libre 

Une semence à pollinisation libre résulte du croisement entre deux plants dont la pollinisation se fait naturellement, par le vent ou les animaux par exemple. On obtient ainsi une plante qui mélange les caractéristiques des plants « parents ». Puisqu’on laisse libre cours à la pollinisation, il en résulte une plus grande variabilité génétique dans nos plants.

Si elles sont produites au Québec et qu’elles sont patrimoniales, ces semences seront mieux « équipées » pour s’adapter aux rigueurs de notre climat. Dans ce cas-ci, on peut récolter et conserver les graines de notre tomate la plus goûteuse afin de les utiliser l’année suivante. Toutefois, il faut se rappeler que tous les cultivars d’une même espèce peuvent s’échanger du pollen. Pour prévenir les croisements, on doit donc laisser une certaine distance entre deux variétés.   

Hybrides de types F1

La plupart des semences vendues dans les grandes surfaces sont des hybrides de type F1. Ces semences sont issues du croisement de deux lignées génétiques distinctes d’une même espèce. Elles donnent des plants aux caractéristiques intermédiaires entre les deux lignées « parentes », mais totalement uniformes sur le plan de la productivité (hauteur du plant, taille et forme des fruits) et de la résistance aux maladies, des caractéristiques recherchées par les agriculteurs, par exemple, pour faciliter leur culture et leur récolte.

Il n’est pas recommandé de conserver des semences produites par ces plants à la fin de la saison. En effet, les graines qu’on obtiendra ainsi proviendront d’une pollinisation libre. Elles ne donneront donc pas des plantes identiques aux plants mères. Les producteurs qui choisissent des semences F1 doivent en acheter de nouvelles chaque année.

Seulement 20 espèces pour nourrir l’humanité

Actuellement dans le monde, 80 % de l’alimentation reposent sur à peine 20 espèces cultivées. Ainsi, les espèces cultivées de manière industrielle le sont à partir de semences hybrides de type F1, mieux adaptées pour l’agriculture à grande échelle. Toutefois, les semences patrimoniales à pollinisations libres représentent une diversité insoupçonnée de notre patrimoine végétal. Celle-ci disparait lorsque de telles semences cessent d’être utilisées.

En choisissant des semences à pollinisation libre ou des semences patrimoniales, un jardinier encourage la diversité génétique de nos cultures locales et, du même coup, peut perpétuer la tradition de culture d’une variété ancienne de légumes. Puisque la saison du jardinage débute sous peu, pourquoi ne pas encourager la biodiversité… en partant directement de la semence ?

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