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Les sciences participatives : faire d’une pierre trois coups

Partager des photos d’asclépiade et de monarque sur le site web de Mission monarque aide les scientifiques à cartographier les sites de reproduction du monarque.
Credit: Sundry Photography
Sharing milkweed and monarch photos on the Mission Monarch website helps scientists map monarch breeding sites.
  • Sharing milkweed and monarch photos on the Mission Monarch website helps scientists map monarch breeding sites.
  • Monarch caterpillar observed at a Mission Monarch event.
  • The Mission Monarch team invites citizens to write down their observations and post them on their website.
Les sciences participatives : faire d’une pierre trois coups

Les sciences participatives gagnent en popularité! Le nombre de projets scientifiques permettant à quiconque de s’impliquer a explosé au cours des dernières années. Ces projets peuvent prendre différentes formes. L’une des plus répandues est le partage d’observations d’organismes vivants comme les oiseaux et les papillons. Cette popularité tient certainement au fait que tout le monde y trouve son compte, tant les personnes participantes que les scientifiques. Voici un aperçu des bénéfices des sciences participatives.

Contribuer à la science

D’abord, les sciences participatives aident à étudier la biodiversité. Les milliers d’observations partagées avec différents programmes facilitent le suivi de la répartition des espèces dans le temps et l’espace. Ces données sont utiles pour les scientifiques, mais aussi pour les gestionnaires et toute personne curieuse de nature. On peut s’en servir pour explorer la biodiversité d’une région donnée, ou encore pour étudier une espèce introduite ou protégée. Par exemple, le programme Mission monarque permet de mieux connaître la répartition du monarque et de sa plante hôte, l’asclépiade, à travers l’Amérique du Nord.

Échange de connaissances

Ensuite, prendre part à un projet de science participative est un excellent moyen de découvrir soi-même la biodiversité qui nous entoure. D’ailleurs, pas besoin de posséder une expertise pour partager ses observations. Des programmes comme iNaturalist et eButterfly utilisent l’intelligence artificielle pour aider à l’identification d’une image partagée. Les identifications sont ensuite validées par la communauté. Cette rétroaction permet d’apprendre rapidement le nom des espèces que l’on côtoie au quotidien ou celles que l’on croise en voyage. Les humains ont une propension naturelle à catégoriser les objets de leur environnement. L’observation est un sens qui s’aiguise!

Se reconnecter à la nature

Enfin, sur une note plus philosophique, les sciences participatives sont un bon moyen de se reconnecter à la nature. La nature est présente, même en ville, mais il est facile de l’oublier. Les espèces les plus communes de fleurs, de papillons et d’oiseaux peuvent disparaître de notre regard. Quand on prend le temps de les photographier ou simplement de les observer, c’est l’occasion de faire leur connaissance et de créer un lien avec elles.

Ce printemps, faites d’une pierre trois coups avec les sciences participatives! Seul, en amis ou en famille, choisissez un projet qui vous intéresse et ouvrez l'œil. En s’arrêtant pour observer autour de soi, c’est fou ce que l’on peut découvrir.

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